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L’hébergement écologique de données en 2025

Table des matières

Le développement des technologies numériques depuis le début du XXIe siècle a entraîné une explosion des besoins en stockage et en infrastructures d’hébergement, notamment dans les centres de données.

Entre 2010 et 2025, le volume mondial de données générées a été multiplié par environ 90 fois. En effet, en 2010, le volume de données créé était d’environ 2 zettabytes, tandis qu’en 2025, il est estimé à 181 zettabytes.

La croissance s’est nettement accélérée après 2022, avec des augmentations annuelles moyennes de plus de 20%. indicateurs et signaux forts qui nous alertent que nous vivons bien sous le règne du numérique. 

statistiques sur croissance du numérique entre 2010 et 2025
source : Exploding Topics

Le règne du numérique

Cette croissance exponentielle a un coût environnemental majeur. Aujourd’hui, le numérique représente environ 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit davantage que l’aviation civile, et sa consommation d’énergie augmente de 9 % par an. L’empreinte écologique du numérique est ainsi devenue comparable à celle d’un véritable « 7e continent numérique».

A la maison

Dans un foyer français, ce sont en moyenne 6 000 Go de données qui transitent chaque année, l’équivalent de près de 2 000 films en streaming. L’usage massif de la 4G et bientôt de la 5G, plus énergivores que la fibre optique, accentue encore ce phénomène.

Les noms de domaines

L’explosion des noms de domaines et des sites web accessibles 24h/24 pèse également lourd. Chaque site nécessite un hébergement permanent sur un ou plusieurs serveurs. Un Data Center fonctionne sans interruption, alimenté en électricité et fortement climatisé pour éviter la surchauffe. Or, seule une minorité d’entre eux valorise aujourd’hui la chaleur produite.

Les plateformes vidéos

Le recours massif au cloud et aux plateformes de streaming vidéo (SVOD) accentue encore la tendance. Comme une extension délocalisée de nos anciens disques durs, le cloud repose sur un maillage mondial de milliers de serveurs tournant sans relâche. Près de 80 % du trafic internet mondial est aujourd’hui lié à la vidéo, un usage particulièrement énergivore.

 

Les hébergeurs

À l’ère de la sobriété numérique, l’hébergement web doit aller au-delà de la seule recherche de performances. Beaucoup d’hébergeurs n’optimisent pas la puissance de calcul ou l’espace réellement nécessaires aux sites, entraînant un gaspillage énergétique important. Parmi les leviers d’action existent l’optimisation logicielle, la mutualisation intelligente des ressources, et la valorisation énergétique de la chaleur fatale des serveurs.

 

Une pollution par le numérique

Un défi environnemental crutial

En 2025, la pollution numérique est un défi environnemental crucial. Derrière l’usage quotidien d’Internet, des objets connectés et des services en ligne, se cache une réalité peu connue : le numérique génère une importante pollution et une consommation énergétique massive.

Comprendre les impacts

La pollution numérique désigne l’ensemble des impacts environnementaux liés à la production, l’utilisation et la fin de vie des technologies digitales. Les centres de données consomment d’énormes quantités d’électricité, contribuant à environ 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Par ailleurs, le renouvellement rapide des smartphones, ordinateurs et autres appareils génère des déchets électroniques difficiles à traiter, aggravant la pollution.

Les ressources rares

La fabrication des équipements numériques dépend de ressources limitées comme les métaux rares. Leur extraction pollue les sols et les eaux, tandis que le cycle de renouvellement accéléré des appareils contribue à l’augmentation des déchets toxiques.

Comment réduire ? 

Pour lutter contre cette pollution, les entreprises et les particuliers doivent adopter des pratiques durables. La sobriété numérique se traduit par l’optimisation des sites web pour moins de consommation d’énergie, l’hébergement de données chez des fournisseurs verts et l’allongement de la durée d’usage des appareils.

Au quotidien, chacun peut agir : supprimer régulièrement les anciens emails, limiter la qualité des vidéos en streaming, choisir des appareils reconditionnés ou encore limiter le stockage inutile sur le cloud.

Des chiffres inquiétants en 2025

  • Le numérique représente aujourd’hui en France 4,4% de l’empreinte carbone nationale (presque autant que le transport routier poids-lourds).
  • Près de la moitié de cette empreinte provient des équipements (ordinateurs, smartphones, TV), et 46 % des centres de données, dont la consommation continue de grimper.
  • Le streaming vidéo mobilise près de la moitié du trafic internet français, Netflix y tenant près de 12 % à lui seul.

La fabrication des appareils du numérique reste la source principale d’émissions, loin devant leur utilisation.

IndicateurChiffres 2024-2025Source
Part du numérique dans les émissions de GES (France)4,4% de l’empreinte carbone nationale ADEME-ARCEP
Part du numérique dans les émissions mondiales de GES3 à 4%GreenIT, Arcep
Émissions du numérique en France (2022)29,5 MtCO2e/an ADEME-ARCEP
Poids des data centers dans empreinte carbone numérique46% (France, 2024)ADEME-ARCEP
Poids des terminaux dans empreinte carbone numérique50% (France, 2024)ADEME-ARCEP, GreenIT
Consommation électrique des data centers (France)~10 TWh/anRTE, Enedis
Consommation mondiale des data centers415 TWh/anStatista, 2024
Part de la vidéo/streaming dans le trafic internet (France)47% du trafic total pour 5 plateformes, dont 12% pour Netflix Arcep, Freenews
Croissance annuelle du trafic internet (France)+9% (2024) IT Social
Proportion de l’impact liée à la fabrication des appareils79% (France, 2024)ADEME, GreenIT

Pourquoi un hébergement web bas-carbone ?

Réduire l’empreinte carbone du numérique

Nous parlons d’urgence environnementale face à l’accélération de la révolution digitale.

Les infrastructures nécessaires à l’hébergement de données, tels que les centre de données, les serveurs et réseaux,  consomment près de 4 % de l’électricité mondiale et contribuent lourdement aux émissions de gaz à effet de serre.

 Opter pour un hébergement de données bas-carbone n’est donc plus un choix, mais une obligation pour toute organisation souhaitant réduire son impact environnemental, améliorer son bilan RSE et participer activement à la transition écologique.

Eco-responsabilité

La solution passe d’abord par le recours à un hébergement web écoresponsable. Cela signifie privilégier des fournisseurs qui utilisent exclusivement des énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, hydroélectricité), compensent ou neutralisent leurs émissions de CO², et optimisent l’efficacité énergétique de leurs infrastructures.

Des acteurs engagés, comme PlanetHosterInfomaniakGreenGeeks  démontrent que l’on peut allier performance, sécurité et responsabilité environnementale grâce à des centres de données verts.

Sobriété numérique

L’hébergement bas-carbone répond aussi à une problématique structurelle : la sobriété numérique. Les pratiques traditionnelles (surconsommation, gaspillage de ressources, serveurs surdimensionnés) ne sont plus compatibles avec les enjeux du monde de demain. Un hébergement vert réduit non seulement le coût énergétique mais améliore aussi l’efficacité des data centers, grâce à du matériel optimisé, au refroidissement naturel, et à des cycles de vie prolongés des équipements.

La sobriété a par ailleurs un effet direct sur la rentabilité des entreprises : moins de dépenses d’électricité, coût de maintenance réduit, fiabilité accrue. De surcroît, les algorithmes des moteurs de recherche valorisent les sites web écoconçus – sites plus légers, code optimisé, images compressées – qui se chargent rapidement, consomment moins de ressources et bénéficient d’un meilleur référencement naturel (SEO). Ainsi, l’écologie numérique devient un levier stratégique pour augmenter sa visibilité en ligne et sa crédibilité.

Conformité et image 

Choisir un hébergement de données bas-carbone, c’est également répondre aux attentes des clients et des partenaires devenus attentifs à l’engagement écologique des entreprises. Transparence, certifications (ISO 14001 pour l’environnement, ISO 50001 pour la gestion énergétique), rapport d’impact environnemental : autant de critères de choix pour un hébergeur web éco-responsable en 2025.

La localisation des serveurs proches des utilisateurs limite encore la consommation énergétique liée au transit des données, réduisant l’empreinte carbone tout en améliorant la conformité réglementaire RGPD pour les sites français et européens. Enfin, la démarche bas-carbone intègre formation des équipes, sensibilisation des développeurs à l’écoconception et communication active sur les résultats obtenus.

Option incontournable

En 2025, l’hébergement de données bas-carbone s’impose comme l’option incontournable pour toute entreprise engagée dans la sobriété numérique, la responsabilité sociétale et la création de valeur durable. Faire le choix d’un hébergeur écoresponsable, c’est investir dans un avenir numérique résilient, réduire son impact environnemental, et renforcer sa visibilité grâce à un SEO responsable et performant.

 

source : reporterre.net

Comment reconnaître un hébergeur écologique ?

Un premier indicateur

Un indicateur connu par les hébergeurs permet de faire des comparatifs avec un premier niveau d’exigence : l’indice d’efficacité énergétique ( PUE )

le PUE ou Power Usage Effectiveness va permettre de mesurer l’efficacité énergétique d’un centre informatique. L’indicateur international se base sur le ratio entre la quantité totale nécessaire au fonctionnement du centre et l’énergie nécessaire uniquement pour les serveurs. Ainsi, moins l’hébergement a de dépenses énergétiques en dehors des serveurs (refroidissement des serveurs, chauffage des locaux…) plus son PUE va descendre. Cet indicateur ne prend cependant pas en compte le type d’énergie (renouvelables ou fossiles).

L’idéal est que le PUE de l’hébergeur soit égal à 1. Pour cela, les hébergeurs peuvent par exemple refroidir les serveurs non pas avec des climatiseurs mais avec de l’air extérieur. C’est ce qu’on appelle le free-cooling. Ainsi, aucune dépense énergétique ne sera produite pour ce refroidissement.

Lorsque la moyenne du marché tend à un PUE autour de 1.5, certains hébergements atteignent les 1,1 voire moins.

Les normes ISO 

Un autre, et en Europe, fait le focus sur les effort fournis pour disposer d’un centre de données dans les normes ISO ( ISO 14001 et ISO 50001, ou encore 27001 )

En effet, l’ISO (Organisation Internationale de Normalisation ), établie des normes internationales. Parmi toutes celles créées, certaines nous intéressent pour choisir un hébergement plus écologique :

La norme ISO 14001 sur le système de management environnemental d’une entreprise. Cette norme souligne les actions menées constamment par l’entreprise pour réduire son impact environnemental.

La norme ISO 50001 certifie la performance énergétique d’une entreprise. Cette norme de management énergétique se couple avec la norme précédente ISO 14001. Cette meilleure performance énergétique a des avantages économiques et écologiques.

La norme ISO 27001 certifie au niveau de la sécurité, point important puisque qu’un centre de données, des serveurs et des solutions sécurisées est un gage de confiance mais aussi et surtout une réponse à un défi et à une transition concrète vers plus d’écologie. En effet, plus un système est vulnérable et plus il permet la fuite de données, permettant ainsi des volumes de données important.

Les labels 

Un autre indicateur est celui des engagements de l’hébergement, sa démarche éthique et écologique, et éventuellement des labels

Les labels existent pour fédérer les initiatives qui estampillent les efforts effectués pour réduire l’impact environnemental. 

 

Conclusion

En 2025, la lutte contre la pollution numérique n’est plus une option mais une véritable urgence environnementale. L’explosion du trafic de données, la généralisation du cloud et l’usage massif du streaming imposent aux entreprises et aux particuliers de repenser leurs pratiques digitales. L’hébergement web bas-carbone s’impose désormais comme un levier incontournable pour réduire l’empreinte carbone, limiter la consommation énergétique et valoriser une démarche de sobriété numérique.

Choisir un hébergeur éco-responsable certifié, utilisant des énergies renouvelables et respectant des normes internationales (ISO 14001, ISO 50001, ISO 27001), représente non seulement une réponse concrète à la crise écologique, mais aussi un atout stratégique pour le référencement naturel (SEO) et l’image de marque. En privilégiant un hébergement vert, une éco‑conception des sites et des usages numériques responsables, les organisations renforcent leur crédibilité, améliorent leurs performances et participent activement à la transition écologique.

Le futur du numérique ne peut être durable qu’en adoptant dès maintenant des solutions comme l’hébergement bas-carbone, une gestion intelligente des ressources et une consommation digitale plus sobre. C’est à cette condition que nous construirons un numérique responsable, performant et respectueux de l’environnement.

 

Solutions engagées 

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